Une opportunité pour des communautés au Sud?
Le tourisme est une activité majeure dans l’économie mondiale. Selon la WTTC [ 1], ce secteur représentait plus de 9% du PIB mondial en 2009 (5 751 milliards de dollars) et employait pas moins de 235 millions de personnes. Les projections estiment qu’en 2020 le tourisme contribuera à environ 10% du PIB mondial pour un montant de plus de 11 000 milliards de dollars.
Selon l’OMT[ 2] , en 2009, 880 millions de voyages touristiques ont été enregistrés et la croissance annuelle de ce secteur depuis les années 50 a été de 6,5%.
Cette analyse a pour but de monter brièvement ce que représente le tourisme pour les pays en développement (PED) et quels en sont les impacts. Nous définirons ensuite les différentes formes de tourisme alternatif et nous verrons les critiques qui leurs sont adressées. Nous nous intéresserons enfin au développement de ces nouveaux concepts et à l’intérêt de s’y impliquer pour des communautés au Sud.
Impact du tourisme sur les pays d’accueil
Au niveau des flux touristiques, c’est l’Europe et l’Amérique du Nord qui attirent le plus de voyageurs.
L’Asie du Sud-Est est la région qui connait la plus grande croissance des arrivées (OMT, 2009). Pour la plupart des pays en développement, le tourisme ne représente qu’une faible part du PIB (entre 2 et 3%) si l’on considère le poste « hôtel et tourisme », c’est à dire les dépenses directes dans les hôtels et sites touristiques. Si on tient compte des retombées indirectes [ 3] , les dépenses des touristes représentent jusqu’à 15 ou 20% du PIB (c’est le cas au Maroc ou au Cambodge) (AFD, 2008).
Le tourisme est donc une source de revenus non négligeable pour...
beaucoup de pays et constitue la principale recette liée à l’exportation de services pour les pays du Sud. Il peut donc représenter une aubaine pour le développement des pays pauvres en permettant des entrées de devises, une amélioration de la balance commerciale, des créations d’emplois, des investissements dans les infrastructures…Bien que le tourisme soit une source importante de revenus pour les pays pauvres, leur part dans les recettes mondiales demeure encore très faible. En effet, les recettes du tourisme international ont été multipliées par 250 depuis les années 60, mais à l’exception de l’Asie du Sud-Est, les PED n’ont pas réussi à sensiblement augmenter leurs revenus sur cette période et n’ont donc pas pleinement profité de l’essor spectaculaire du secteur (CNUCED [ 4] , 2005).
Les bénéfices tirés de cette activité ne rapportent que très peu aux pays d’accueil. Ce sont le plus souvent les pays riches qui contrôlent l’offre touristique par l’intermédiaire des tour-opérateurs, des compagnies aériennes et des croisières.
De plus, les bénéfices générés par le tourisme sont bien souvent compensés par des effets négatifs importants (PNUE [ 5] ,2005) que sont :
- la surconsommation d’eau (hôtels, piscines, golfs…) alors qu’une partie de la population de ces pays ne dispose pas d’un accès suffisant à l’eau ;
- la dégradation de l’environnement (sols, perte de biodiversité, déforestation pour construire des infrastructures…) ;
- la production de déchets (4,8 millions de tonnes par an pour le tourisme mondial) ;
- la hausse des prix du sol due à la concurrence entre l’utilisation pour l’agriculture, l’urbanisation et les infrastructures touristiques ;
- les faibles rémunérations du personnel local, le caractère précaire et peu qualifié des emplois proposés ;
- la déstructuration sociale que peut entrainer un afflux de touristes dont le nombre peut dépasser celui de la population locale ;
- le travail des enfants. L’OIT [ 6] estime qu’entre 13 et 19 millions de jeunes de moins de 18 ans travaillent dans une activité liée au tourisme (soit 10 à 15% de la main d’œuvre du secteur).
Face à ce constat, l’idée d’un tourisme alternatif (solidaire, équitable…) a fait son chemin.
Les différentes formes de tourimse alternatif
Une multitude de termes est utilisée pour qualifier un tourisme qui serait alternatif au tourisme de masse. Les notions de tourisme responsable, durable, solidaire, équitable et communautaire sont utilisées pour nommer ces nouvelles formes de tourisme.
A ces différentes notions correspondent de nombreuses chartes et codes de conduite établis après le sommet de la terre à Rio en 1992 (Charte éthique du voyageur, charte du tourisme équitable, code mondial d’éthique du tourisme, charte du tourisme durable…). Les critères sont évolutifs et mouvants au point qu’il est difficile, voire impossible, d’avoir une définition claire et admise par tous.
Nous allons tenter de donner les spécificités de chacune de ces formes de tourisme alternatif.
Le tourisme responsable et le tourisme durable sont les deux notions qui peuvent regrouper toutes les autres. Il s’agit d’un tourisme qui pèse les conséquences de ses actes [ 7]pour le premier. Le tourisme durable quant à lui désigne toutes les formes de tourisme qui respectent, préservent et mettent en valeur à long terme les ressources naturelles [ 8].
Le tourisme équitable s’inspire des principes du commerce équitable. Il est marqué par une volonté de faire participer des communautés d’accueil, par des prises de décisions démocratiques, des modes de production respectueux de l’environnement et sur une juste rémunération des prestations locales. Il s’agit ici d’un outil de rééquilibrage des rapports commerciaux entre le Nord et le Sud.
Ce type de tourisme peut être classé dans les sphères économiques et sociales du tourisme durable.
L’écotourisme est un tourisme basé sur la découverte de la nature et des cultures traditionnelles qui règnent dans les espaces naturels. Il comporte une part d’éducation et d’interprétation et doit faire prendre conscience de la nécessité de préserver le patrimoine naturel et culturel. Il s’agit d’un tourisme centré sur l’environnement.
Le tourisme solidaire a pour but d’amener le touriste à une action concrète de solidarité. Cela peut revêtir différentes formes comme le soutien à un projet de développement par exemple. Il s’agit donc ici d’un tourisme participatif, où la première préoccupation est plus d’ordre social qu’environnemental. Le choix des partenaires se porte principalement sur les acteurs les plus défavorisés.
Le tourisme « pour les pauvres » (« pro-poor tourism ») se définit comme un outil de discrimination positive. Il vise à impliquer les pauvres à un maximum de niveau dans l’organisation. La seule condition à ce type de tourisme est de faire de la lutte contre la pauvreté la priorité du projet touristique.
Le tourisme communautaire inclut toutes les activités désireuses d’augmenter les relations avec les communautés locales. Les stratégies mises en place dans ce type de tourisme sont de trois grands types : l’extension des avantages économiques pour les communautés les plus pauvres, l’augmentation des impacts non-économiques, le développement des politiques et des partenariats en faveur de ces communautés.
On constate que ces concepts se chevauchent et adoptent des critères parfois similaires. Les motivations principales peuvent légèrement différer en se concentrant plutôt sur l’aspect environnemental, économique ou social. Le degré de participation des résidents peut aussi varier selon les formes de tourisme, allant de la concertation à la gestion active et la prise en charge du développement par la population locale. Le schéma ci-contre illustre les liens entre ces formes alternatives de tourisme.
Dans tous les cas, les différentes formes de tourisme alternatif se donnent pour objectif de contribuer au développement durable et comportent toutes un volet de sensibilisation et d’éducation.
Des critiques à ces nouvelles formes de tourisme
Plusieurs critiques de taille demeurent concernant le « tourisme alternatif ».
La question de la certification
Il n’existe pas de définition claire de ces différents concepts et chaque organisation peut définir ses propres critères. Il en ressort un manque d’information et la difficulté pour le consommateur de comparer les différentes offres entre elles.
Chaque organisateur de voyage peut se donner le qualificatif « durable » ou « responsable » sans avoir à réellement se justifier. Des dérives sont donc à craindre.
« Le « tourisme éthique », par exemple, […], permet de reverser un dollar par nuitée et par touriste à une ONG locale pour financer des projets de développement. Pour les promoteurs du « tourisme solidaire », il s’agit d’une démarche hypocrite destinée à donner bonne conscience aux consommateurs occidentaux et à redorer l’image des opérateurs sans changer réellement la donne sur le terrain. Les dollars récoltés lors d’un voyage labellisé « éthique » dans un hôtel avec golf ne suffiront jamais à compenser la perte pour les villages alentours qui ont été déplacés faute d’eau entièrement captée pour arroser le parcours de golf ! Et si les projets de développement concernent justement ces communautés déplacées, alors, on marche sur la tête. » (P. Jacquot cité dans [Laurent, 2003])
Il n’existe que très peu d’initiatives de certification mises en œuvre par des organismes indépendants, comme c’est le cas pour l’agriculture biologique ou le commerce équitable.
On pourra tout de même citer le « Nature and Ecotourism Certification Program », élaboré par l’organisation Ecotourism Australia en 1996, et le système de certification « Green Globe 21 », développé par le World Travel & Tourism Council en 1993 qui sont les deux seuls programmes de certification qui semblent être actifs à un niveau international. (Charbonneau, 2008)
Le « Nature and Ecotourism Certification Program » est un programme de certification pour l’écotourisme. Ce sont principalement les critères environnementaux qui sont choisis dans ce système. Les critères économiques et sociaux ne sont pas suffisamment contraignants. Des critères concernant les impacts [sur les niveaux de vie des communautés] de ce type de tourisme ou l’encouragement à impliquer les populations locales restent en effet assez marginaux.
Le système « Green Globe 21 » a été institué part les entreprises du secteur. Un rapport du WWF [ 9] explique que les critères proposés ne sont pas assez stricts pour rendre cette certification crédible. En effet, les entreprises peuvent afficher le logo dès leur entrée dans le programme de certification. Une fois la certification acquise, un autre logo est proposé à l’entreprise. Le problème est que les deux logos sont assez ressemblants et que cela peut induire des confusions chez le consommateur. Explication
D’autres systèmes de certifications existent mais ne jouissent pas non plus d’une reconnaissance importante. C’est le cas d’ATR (agir pour un tourisme responsable) en France, reconnu par l’AFNOR 10 , qui permet de certifier le tourisme responsable. Actuellement une douzaine d’organisations sont certifiées. L’originalité et le point fort de cette certification est qu’elle est encadrée par un organisme agréé par l’Etat. Le problème est qu’elle ne concerne que des opérateurs français.
Egalement à signaler, le premier label de tourisme équitable qui est basé en Afrique du Sud. « Fair Trade in Tourism SA » apporte la garantie que la population dont le territoire, les ressources, le travail, les connaissances et la culture sont utilisés, bénéficient également des retombées économiques de cette activité. Le label peut être attribué aux prestataires de tourisme qui respectent les critères suivants:
- Salaires équitables et conditions de travail raisonnables, opérations équitables, collecte et redistribution des bénéfices.
- Pratique de commerce équitable.
- Respect des droits de l’homme, des cultures et de l’environnement.
Mais là encore, l’initiative reste limitée au territoire sud-africain.
La question des transports
Un second point sur lequel les critiques se focalisent est celui du transport. Un séjour peut-il être durable quand il comprend un voyage sur plusieurs milliers de kilomètres en avion et sur une courte période? Selon l’OMT, le tourisme serait responsable de 5% des émissions de gaz à effet de serre au niveau mondial dont 45 % imputables aux transports aériens (L’express, 2007).
Une réponse partielle a pu être apportée par le groupement allemand de voyagistes «forum anders reisen» qui propose quelques critères à ce sujet (Laurent, 2003):
- Pour limiter l’impact du transport, aucun vol n’est proposé pour des distances inférieures à 700 km.
- Pour des vols sur des distances de 700 à 1200 km, d‘autres acheminements sont proposés et la durée minimale des séjours est de 8 jours ; pour des vols supérieurs à 2000 km, elle est de 15 jours.
- On utilise les transports en commun de préférence aux moyens de locomotion privés.
- La mobilité lente, autant que possible non motorisée, est essentielle.
Une meilleure information sur les impacts des différents moyens de transport pourrait être mise en place pour permettre au consommateur d’avoir le choix au moment de planifier son voyage.
Pour d’autres, un voyage durable est un voyage de proximité, qui n’utilise pas de moyens de transport consommant beaucoup d’énergie (avion, voiture…).
Quels avantages d’un tourisme équitable/solidaire pour les acteurs locaux ?
La composition du prix du voyage équitable permet-elle de dégager un surplus?
Un voyage de tourisme solidaire est souvent plus coûteux qu’un voyage conventionnel.
Cela s’explique par le fait que les petites organisations ne peuvent pas amortir les frais de structure (frais fixes) sur un grand nombre de personnes. Le nombre de voyageurs ne dépasse généralement pas 200 par an.
Ce surcoût dû à la petite taille des organisations peut être compensé par la baisse du nombre d’intermédiaires qui interviennent dans l’organisation du voyage. Les fuites de revenus (vers le Nord) se trouvent ainsi diminuées.
C’est surtout le transport aérien qui représente un coût supplémentaire par rapport au commerce conventionnel. Les tours opérateurs bénéficiant de tarifs plus avantageux grâce au nombre plus élevé de voyageurs.
Le tourisme équitable permet de consacrer une partie des recettes à des projets de développement.
Ces sommes sont directement perçues par les communautés locales.
Globalement, le tourisme équitable permet (à recettes équivalentes avec le tourisme conventionnel) de limiter la fuite de revenus et de capter les bénéfices directement au profit des communautés locales. En général, ce sont entre 3 et 15% des frais de participation versés par les voyageurs qui sont consacrés à des fonds de développement. Cela procure donc un résultat économique supérieur pour les acteurs locaux.
Le voyage équitable pour un meilleur accès au consommateur
« […], le tourisme repose par nature sur l’entrée et la circulation sur le territoire d’accueil de consommateurs à pouvoir d’achat élevé (comparativement à celui des locaux). Ce serait l’occasion unique de contacts marchands avec les petits producteurs locaux. Ces ventes de produits ou services additionnels contribueraient à la naissance ou au soutien de microprojets d’artisans et de commerçants, et au développement de la « capacité d’entreprendre ». » [ 11] (Caire, 2005)
Le tourisme équitable, grâce au contact direct avec des consommateurs, fournit trois types de revenus aux organisations du Sud (Poos, 2009) :
- les revenus liés à la vente de services (restauration, hébergement…) ;
- les revenus liés à la vente de produits d’artisanat ;
- les revenus liés aux donations des groupes de tourisme.
Des organisations de commerce équitable partenaires d’Oxfam-Magasins du monde, comme Minka [ 12]au Pérou ou MCCH [ 13]en Equateur développent ce type de tourisme. Cela permet non seulement d’augmenter les revenus des communautés, mais aussi d’établir des relations directes avec les consommateurs à la fois actuels et potentiels. Selon Minka, « ce projet permet l’échange d’expériences, l’enseignement de techniques traditionnelles, le partage de visions du monde et, avant tout, la démonstration de l’impact du commerce équitable sur la vie et la communauté des producteurs. »
L’autoévaluation d’un voyage solidaire par le village d’accueil : un exemple au Burkina Faso
L’ONG TDS (Tourisme et Développement Solidaires) organise des voyages solidaires depuis 2002 au Burkina Faso et au Bénin. Le projet se déroule dans plusieurs villages (entre 3000 et 5000 habitants). Les groupes de voyageurs (12 personnes maximum) sont accueillis au sein des villages afin de découvrir la culture, les traditions et la manière de vivre des populations. Ce sont les villageois qui élaborent les activités proposées aux voyageurs. Un conseil villageois, propriétaire du campement touristique, est chargé de gérer le projet.
Une autoévaluation [ 14] du projet a été réalisée sur base des réponses fournies par les villageois au cours d’ateliers et de débats. Cette évaluation a pour but de dégager les impacts ressentis par les populations locales. L’évaluation porte d’un côté sur les effets socio-économiques induits par la mise en place du projet et, d’un autre côté, sur ses effets sociologiques et culturels.
Les effets socio-économiques
Les villageois ont constaté des effets globalement positifs sur le plan socio-économique. Le niveau d’instruction a augmenté grâce aux formations reçues (hygiène, cuisine, gestion, artisanat, guides, secourisme) et au meilleur taux de scolarisation. Le tourisme a également engendré des retombées financières : en 10 ans, 2000 voyageurs ont séjourné dans les villages permettant près de 300 000 euros de recettes qui ont été investis dans des projets de développement (accès à l’eau, construction de logements, d’une maternité…). Une augmentation des revenus a aussi été constatée, même si cela n’a pas permis une réelle sortie de la pauvreté. Quelques effets négatifs demeurent tout de même : les emplois offerts sont souvent précaires du fait du nombre limité de voyageurs sur une année. Le « turnover » est insuffisant pour le personnel et les familles d’accueil. Cela entraîne le sentiment que tous ne profitent pas autant de l’activité touristique.
Les effets sociologiques et culturels
Concernant les changements induits par le projet sur l’organisation sociale et sur les pratiques culturelles, les villageois font les constatations suivantes : les jeunes sont plus impliqués dans la vie du village et l’exode rural semble avoir été freiné. Certaines activités (forge, poterie, filature du coton) et coutumes (danses, décoration des maisons…) ont pu renaitre alors qu’elles étaient en voie de disparition. Le village est désormais plus ouvert vers le monde extérieur. On constate aussi une plus grande implication des femmes dans les discussions et les prises de décisions au sein des villages.
Mais des effets négatifs ont été relevés comme: l’apparition de jalousie voire de rivalités entre les familles qui accueillent ou non les touristes. Une augmentation de l’individualisme et une baisse au fil du temps de l’implication dans les projets communautaires du fait des apports financiers extérieurs engendrés par le tourisme. La curiosité parfois trop forte et le manque de compréhension de certains voyageurs à propos des coutumes des villageois est aussi un élément qui a été relevé lors de l’évaluation.
Concernant les relations avec le Nord, les populations locales déplorent un manque de communication avec l’organisateur des voyages et des décisions qui sont finalement toujours prises au Nord.
Bien que certains effets négatifs aient été mis en avant, le bilan est dans l’ensemble positif pour ce projet au Burkina et au Bénin. Les villageois ne sont pas sortis de la pauvreté mais la situation s’est améliorée et des projets de développement encourageants ont pu voir le jour.
Conclusion
Un flou demeure sur les définitions du tourisme alternatif et les systèmes de certification semblent pour l’heure ne pas donner entière satisfaction (qu’est ce qui doit être certifié ? le voyage dans son intégralité, le tour-opérateur, les voyageurs ?). La question des transports reste également un élément embarrassant dans l’optique d’un tourisme durable.
Le tourisme ne doit pas constituer l’activité principale des villages par risque de créer une dépendance. Pour rester « durable » et limiter les aspects négatifs, les projets ne peuvent en effet accueillir qu’un nombre limité de voyageurs par année. Chaque projet repose sur les spécificités des communautés d’accueil. Pour réussir, les voyages doivent impliquer les populations locales dans l’ensemble du processus (de la construction à la réalisation). Du coté des voyagistes, le besoin de bien informer les touristes semble un élément indispensable.
Dans l’ensemble, les initiatives de tourisme solidaire et équitable semblent être une opportunité intéressante pour des communautés au Sud afin de générer des revenus supplémentaires. Mais tout dépend de la manière dont le voyage est mis en œuvre.
Références :
- AFD (Agence Française de Développement), « Tourisme et développement » La lettre des économistes, n°20, Novembre 2008
- Caire, G., « Tourisme solidaire, capacités et développement socialement durable » 5e Conférence internationale sur l’approche des Capacités, septembre 2005
- Charbonneau, J, « Guide d’évaluation des projets écotouristiques dans les pays en développement », Université d’Usherbrooke, Canada, Mai 2008
- CNUCED, « Rapport sur l’économie de l’information, Ch.4, p.5 », 2005
- Ecotourism Australia, « Nature and ecotourism certification program », 2nd Edition, 2003
- Laurent A., « Caractériser le tourisme responsable facteur de développement durable », groupe T2D2, Ministère des Affaires étrangères, 2003
- L’express « Le tourisme, victime et responsable du réchauffement de la planète », 27/11/2007
- OIT: www.ilo.org, rubrique « Hôtel, tourisme, restauration / protection sociale»
- OMT: www.unwto.org, rubrique « Statistiques »
- OMT, « Faits saillants du tourisme », 2009
- Poos, S., « Le tourisme équitable et solidaire », Trade for development center, 2009
- PNUE, « Tourisme en expansion : menace croissante ou occasion de mieux préserver l’environnement ? », Avril 2005
- TDS (Tourisme et Développement Solidaire), Ouedraogo, F., « Rapport final du processus d’autoévaluation des villages d’accueil du Burkina Faso », Octobre 2009
- WTTC: www.wttc.org, rubrique « Economic research »
- WWF, “Tourism Certification: An analysis of Green Globe 21 and other tourism certification programmes”, 2000
- http://www.oxfammagasinsdumonde.be
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