Les oméga-3 réduisent le niveau de facteurs de risque de maladie cardiaque

Les effets bénéfiques pour la santé du cœur de la consommation d'huiles de poisson et des acides gras oméga-3 qu'elles contiennent sont bien documentés, les premières études remontant au début des années 1970 sont celles du Dr Jorn Dyerberg, parues dans The Lancet et The American Journal of Clinical Nutrition. Jusqu'à maintenant, les acides gras polyinsaturés ont été associés à des améliorations des niveaux de lipides sanguins, une réduction de la tendance à la thrombose, des améliorations de la pression sanguine et du rythme cardiaque ainsi que de la fonction vasculaire. En plus de la santé cardiaque, les acides gras oméga-3 et, plus spécifiquement, les EPA et DHA, ont été reliés à un vaste éventail d'effets bénéfiques sur la santé, incluant une réduction du risque de certains cancers, le bon développement du bébé au cours de la grossesse, la santé des articulations ou l'amélioration de l'humeur et du comportement.

Une supplémentation en acides gras oméga-3 vient d'être associée à des niveaux plus faibles d'homocystéine, un acide aminé relié notamment à un risque accru de maladie cardiaque et de démence. Les données proviennent de onze essais portant sur 720 personnes, avec des doses d'oméga-3 allant de 0,2 à 6 g par jour. Des niveaux élevés d'homocystéine sont considérés comme un marqueur de maladie cardiaque et comme un facteur de risque d'athérosclérose.

(Nutrition, published online ahead of print, doi : 10.1016/J. nut. 2010.12.011)

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