Capside



schéma d'un Cytomégalovirus
Chez un virus, la capside est la structure qui entoure le génome, l'acide nucléique (ADN ou ARN). Elle est constituée de très nombreuses unités protéiques qui se regroupent pour former des ensembles structurels identiques appelés capsomères. Le nucléocapside est l'ensemble formé de la capside du virus (présent chez les virus nus ou enveloppés (l'enveloppe ou péplos n'étant pas la capside mais une enveloppe lipoprotéique entourant la capside)) et du génome viral (ARN ou ADN).
Structure de la capside du phage phiX174 qui possède une symétrie icosaédrique
Selon les rapports géométriques que les capsomères présentent entre eux et avec le génome qu'ils recouvrent et protègent, on définit trois classes de nucléocapsides1 :
  • Les nucléocapsides à symétrie hélicoïdale, telles que celles de la mosaïque du tabac ;
  • Les nucléocapsides icosaédriques, qui présentent tout ou partie des éléments de symétrie des icosaèdres (on parle alors de symétrie icosaédrique, quelquefois on rencontre d'autres expressions de même sens mais moins rigoureuses telles que celle de « symétrie sphérique » ou même celle de « symétrie cubique ») et dont la structure est donc proche de celle des géodes ;
  • Les nucléocapsides à symétrie mixte tel que les bactériophages qui ont une tête icosaédrique et une queue à symétrie hélicoïdale.

Galerie[modifier]

Cliquez sur une vignette pour l’agrandir

Virion


Le mot virion désigne une particule virale complète avec son enveloppe protéinique externe ou capside et sa molécule d'acide nucléique (de type ADN ou ARN) à l'intérieur.
La molécule d'acide nucléique est porteuse des caractéristiques pathogènes du virion. Chez certains virions, la capside peut être enveloppée d'une membrane.
Un virion est issu de la lyse d'une cellule. Il correspond aux éléments expulsés de la cellule lors de son implosion suite à son infection par le virus. Ces virions peuvent à leur tour aller infecter de nouvelles cellules.

Courant électrique


1) Le circuit électrique
 Un circuit est constitué d'un générateur qui est la source de courant (pile, accumulateur, dynamo...) et d'un ou plusieurs récepteurs (lampe, fer à repasser, radiateur, machine à laver...). Les bornes de ces appareils sont reliées entre elles par des conducteurs (fils de cuivre, lames de laiton...) pour constituer un circuit fermé c'est-à-dire ininterrompu.
 
 un circuit ferméschématisation de ce circuit
2) Les effets du courant
 Dans la leçon précédente le courant se manifestait par de la lumière (étincelles, éclair), par du bruit (tonnerre, crépitement) ou par des sensations désagréables. Il s'agissait de décharges électriques, de l'électricité à l'état brut. Mais quels sont les effets d'un courant qui circule sagement dans les fils d'un circuit?
  Effet thermique:Le courant électrique provoque l'échauffement de tous les conducteurs qu'il traverse. On appelle ce phénomène l'effet Joule.
Le dégagement de chaleur est variable, il dépend de la nature et de la grosseur du conducteur ainsi que de l'intensité (grandeur) du courant.
Dans le filament d'une lampe à incandescence, le dégagement de chaleur entraîne une élévation très grande de la température (plus de 2500°C). Le filament émet alors une lumière vive.

Principales applications: appareils de chauffage et d'éclairage.
 Effet magnétique:
Une boussole placée près d'un fil parcouru par le courant est perturbée. Si l'on permute les bornes du générateur, la perturbation s'inverse. Voir expérience de l'aiguille d'Oersted.
Principales applications: Les électro-aimants, les moteurs électriques
 Effet chimique:
Lorsqu'un courant électrique circule dans un liquide conducteur (électrolyte), il se produit des réactions chimiques au niveau des électrodes (conducteur solide en contact avec le liquide): dégagement gazeux, dépôt d'un métal...
Si on permute les bornes du générateur, on observe que les réactions s'inversent.

Principales applications: Recharge des accumulateurs, galvanoplastie.

3) Nature du courant
  La pile et sa force électromotrice:Entre les deux bornes d'une pile existe continuellement une différence de densité des électrons libres: La borne négative possède une concentration d'électrons plus forte que la normale tandis que la borne positive est déficitaire en électrons.
Si un circuit électrique est relié à la pile, les électrons libres du circuit sont 
attirés par la borne positive, repoussés par la borne négative de la pile. Ils circulent de la borne moins vers la borne plus à l'extérieur du générateur.La différence de potentiel (ou tension électrique) qui existe ainsi entre les bornes de la pile est encore appelée force électromotrice car elle est capable de mettre en mouvement les électrons libres du circuit.
Dans le schéma ci-contre, les points rouges symbolisent les électrons libres se déplaçant dans les fils. Le "tuyau" plus fin représente le filament de la lampe.
Les électrons se déplacent très lentement dans les fils de connexion (souvent quelques fractions de millimètre par seconde) . La vitesse est plus grande dans le filament, ce qui provoque son échauffement.
mouvement d'ensemble des électrons libres

 Les effets magnétiques et chimiques s'inversent lorsqu'on permute les bornes du générateur. Les savants qui ignoraient la réalité de l'électron ont donc été amené à choisir arbitrairement un sens au courant. Il ont choisi celui qui part de la borne positive vers la borne négative, c'est-à-dire l'inverse du sens de déplacement des électrons.sens conventionnel du courant

Cire (WAX)


exudat cireux frais de l'abeilledomestique, avec aile et allumette pour l'échelle. La cire est translucide tant qu'elle n'est pas utilisée pour la construction des rayons.
Gâteau de cire d'abeille.
La cire est traditionnellement à la base des bougies.
Chimiquement, la cire est un ester de l'éthylène glycol et de deux acides gras ou un monoester d'acide gras et d'alcool à longues chaines.
Le terme de cire a longtemps fait référence à la cire d'abeille, substance sécrétée par les abeilles pour construire les rayons de leur ruche.
Plus généralement, une cire est une substance dont les propriétés sont similaires à celles de la cire d'abeille. Ces propriétés sont :
La cire est un corps chimiquement très stable et ses propriétés ne varient guère dans le temps.

Sommaire

  [masquer

Cires naturelles et artificielles[modifier]

Il existe des cires naturelles et des cires artificielles.
La paraffine solide et la cire micro-cristalline sont des cires minérales issues du pétrole. Les cires de silicone sont des produits de synthèse.
Jusqu'à l'interdiction internationale de la chasse à la baleine, le spermaceti de cachalot (ou blanc de baleine) constituait pour l'industrie des cosmétiques, une source majeure de cires. On peut en effet extraire du spermaceti de baleine un ester saturé constitué d'acide palmitique et d'alcool cétylique (C16H33OH). L'huile de hoplostète orange est également riche en cires.
Chez les végétaux, on trouve des cires sur les feuilles du palmier brésilien, carnauba. Toutefois, la source privilégiée de cire végétale est le jojoba (Simmondsia chinensis) et plus particulièrement l'huile de ses graines. Les cires que l'on extrait du jojoba sont des esters d'alcools mono-insaturés et d'acides gras monoinsaturés. La longueur de la chaine carbonée de ces esters peut varier de 34 à 46 carbones mais est majoritairement (50,7 %, masse/masse) de 42 carbones.
On a identifié, chez le bacille de la tuberculose (Mycobacterium tuberculosis), des cires composées d'un di-alcool saturé à très longue chaine (C36) ramifiée par des groupements méthoxy, le phtiocérol.

Les méthodes d'observation en Biologie Cellulaire


But: étudier les lois qui régissent le fonctionnement de la cellule.
Outils: Les biotechnologies
Historique:
➢ Deuxième moitié du 20
ème
siècle: invention du microscope.
➢ Hooke en 1650 observe des coupes de Liège et observe une cellule
➢ Schleiden et Schwann en 1830 établissent les 2 premières règles de la biologie cellulaire:
• Tous les organismes sont constitués de plusieurs cellules.
• La cellule est l'unité fondamentale de la vie.
➢ Virchow établit 30 ans plus tard la 3ième règle de la biologie cellulaire:
• Une cellule est créée à partir d'une cellule préexistante.
➢ Zeist: fin XIX
ème
 siècle fait évoluer le microscope optique (MO) avec la lentille.
➢ 1930: Microscope interférenciel permettant d'observer des cellules vivantes
➢ 1930: Microscope électronique (ME)
➢ 1945: Première description des organites cellulaires
➢ 1945: Immunofluorescence
➢ 1988: Microscope confocal
Le résultat final dépend de l’outil et de l’interprétation faite à partir de l’observation
Il existe deux types de cellules, différenciées par la présence ou non de matériel génétique dans un
noyau:
 Les Eucaryotes ont le matériel génétique dans un noyaux, les cellules eucaryotes sont unis
et pluri-cellulaires
 Les Procaryotes dont le matériel génétique est libre. Ce sont des organismes unicellulaires.
Structure générale d’une cellule eucaryote:
PCEM1 - Biologie Cellulaire  1/10 www.ProteinesPlus.frCours 01 - Les méthodes d'observation en Biologie Cellulaire
 La membrane cytoplasmique joue plusieurs rôles:
• Barrière vis-a-vis de l'environnement mais perméable: il y a passage selectif de divers
ions
• Permet l'absorption d'élément extracellulaire par invagination ou endocytose
• Permet l'excretion de substance intra-cellulaire par exocytose.
• Zone d'interaction avec l'environnement qui se fait de différentes manières:
• la membrane présente des récepteurs où peuvent se fixer des liguands qui
déclencheront des réactions
• la zone d'adhérence à la MeC ou a une autre cellule voisine
• Forme des expansions grâce au cytosquelette aux rôles variés: déplacement et
detection de l'environnement.
 Dans le noyau: l'ADN est sous forme de chromatine dense (hétérochromatine) ou
chromatine claire (euchromatine).
Il présente une condensation à contenu importante en ARN: le nucléole.
Le noyau a une double membrane perforée permettant une communication entre le
nucléoplasme et le cytoplasme. Les échanges se feront dans les deux sens
Dans le noyau se fait la transcription en ARN qui passe dans le cytoplasme où il sera traduit
en Protéines grâce aux Ribosomes.
 Le fond cytoplasmique est constitué de Cytosol ou Hyaloplasme, qui est un gel dans
lequel sont dissous un certains nombres de molécules et ou vont se trouver les differents
organites cellulaires.
 Les éléments membranaires:
• Réticulum endoplasmique granuleux (REG) présentant des ribosomes à sa
surface, est responsable de la synthèse des protéines membranaires, les protéines des
lysosomes ainsi que les protéines destinées à l'exportation
Les Ribosomes libres synthètisent des protéines qui resteront dans le cytoplasme. Ce
qui est synthétisé dans le REG sera empacté dans l'appareil de Golgi.
• L’appareil de Golgi est un empilement de saccules formant les Lysosomes (appareil
de digestion) ou grain de secrétion dont le contenu est destiné à l'exportation
• Le système endosomique: Ensemble du système qui forme le carrefour entre ce qui
arrive de la Mb cytoplasmique et ce qui dérive de Golgi. On parle de système endolysosomal.
• Les mitochondries sont à l'origine de la respiration cellulaire et de la production
d'énergie, son système membranaire comporte des Peroxysomes.
 Le cytosquelette est l'ensemble de filaments et tubes formés par des protéines qui
s'associent entres elles. Il est composé de: Microfilaments d'actine, Filaments
Intermédiaire, Microtubules.
Cette architecture cellulaire est fortement lié au fonctionnement intra-cellulaire:
ex: une cellule qui produit beaucoup de protéines aura beaucoup de ribosomes.
Ces structures sont plus ou moins développées selon la fonction de la cellule observée.
 corrélation entre la morphologie cellulaire et la fonction de la cellule.
Morphologie/Structure <=> Fonction/Metabolisme <=>Environnement
PCEM1 - Biologie Cellulaire  2/10 www.ProteinesPlus.frCours 01 - Les méthodes d'observation en Biologie Cellulaire
I.  Les Microscopes Optiques (MO)
1. Microscope optique (MO) ou photonique
Il est constitué de bas en haut:
• La lumière placée tout en bas.
• Le condenseur qui condense la lumière sur la préparation
• La platine sur laquelle repose l'échantillon
• L'objectif qui permet d'agrandir l'image 4-10-40x
• L'occulaire qui agrandit 10 x l'image.
Le grossissement va donc de 40 à 400x. Les contraintes sont établies par:
• La qualité des lentilles de verre
• La capacité de la lumière à traverser l'échantillon à observer.
La préparation doit donc être fine:
 Dans le cas d'un étalement cellulaire (frotti sanguin): on dépose la goutte de sang sur une
lame, et à l'aide d'une lamelle on étale la goutte jusqu'à obternir une monocouche de 1-2
microns d'épaisseur.
 Pour une culture cellulaire: les cellules se multiplient et le cytoplasme est assez fin.
 En cas de prélèvement de tissus, celui ci doit être coupé une fois durci, et cela peut se faire
de deux manière:
• Congélation du tissu qui pourra ensuite être coupé à l'aide d'un Cryostat.
• Enrobage dans une inclusion de Paraffine, ce qui est plus long et peut détruire les
cellules si on ne les fixe pas au Formaldéhyde ou Formol qui va stabiliser les
protéines en formant des liens entre elles. Les Lipides eux ne seront pas conservés.
La paraffine est solide à température ambiante, mais est liquide à 55°C, insoluble dans l'eau. Ainsi,
le prélèvement doit être d'abord baigné dans des solutions d'éthanol à concentrations de plus en
plus élevés. L'alcool se substituera à l'eau.
Cependant, la paraffine n'est pas totalement miscible avec l'éthanol. L'échantillon sera alors baigné
dans du Toluène, après quoi il sera baigné dans de la paraffine qui va elle même se substituer au
toluène.
Le bloc sera coupé à l'aide d'un Microtome qui est un appareil constitué d'un support sur lequel
repose l'échantillon sur lequel passe la lame d'un couteau.
L'épaisseur de la coupe est d'environ 4-8 microns. Ces coupes seront transferées sur une lame.
Cependant, cette coupe est tellement fine qu'il y a trop peu de contraste, il faudra alors la
colorer à l'hématoxyline-éosine (hématoxyline pour le noyau, éosine pour le cytoplasme et la MeC)
par exemple. Mais on ne peut pas colorer la lame puisqu'enrobée par la paraffine.
On suit alors le procedé inverse: déparaffination et réhydratation.
On va alors proteger cette coupe en la mettant dans un milieu de montage qui doit être
transparent, et qui sera soit acqueux soit non miscible à l'eau mais avec les solvants (et
donc refaire la déshydratation).
Ces cellules sont figées/mortes: aucune activité ne pourra être relevée.
2. Microscope à contraste de phase
Il utilise le fait que lorsque la lumière traverse la cellule, elle rencontre des structures qui
vont devier ses ondes, donc celles-ci vont sortir soit en phase, soit déphasées.
Cette différence sera à l'origine d'un léger contraste qui fera apparaître le noyau et les
chromosomes.
Elle permet l'étude de cellules vivantes.
PCEM1 - Biologie Cellulaire  3/10 www.ProteinesPlus.frCours 01 - Les méthodes d'observation en Biologie Cellulaire
3. Microscope à fluorescence
Utilisé pour détecter des molécules fluorescentes qui absorbent la lumière a une certaine longueur
d'onde et émettent à une longueur d'onde plus élevée. Des filtres vont permettre d'observer des
molécules luminescente sur fond noir. Il faut donc un microscope qui soit doté de 2 filtres:
• le premier qui ne laisse passer que la longueur d'onde d'absorption
• le deuxième qui ne laisse que la longueur d'onde d'émission.
La fluorescence peut-etre:
• Naturelle, émise par certains constituants de la cellule
• Rapportée par des molécules fluorescentes fixées, ou molécule utilisé comme detecteur:
Immunofluorescence.
On peut utiliser deux enzymes:
• Fluoriscine: qui absorbe le Bleu et émet dans le Vert.
• Rhodamine: absorbe Vert et donne du Rouge.
4. Microscope Confocale
Le microscope à fluorescence detecte la fluorescence de l'endroit sur lequel on  a mis au point ainsi
que tout l'environnement l'entourant (comprendre: les différentes couches), il y aura alors un
bruit de fond.
Le microscope confocale ne recueille que la lumière émise au point sur
lequel on s'est focalisé. La lumière émise va traverser l'ouverture d'un
diaphragme (ouverture confocale) qui ne laissera traverser que la
lumière venant d'un point précis.
Le laser va balayer l'objet point par point sur un plan, puis par plan
successif. Un ordinateur va recréer l'image finale. En chaque point,
l'image sera nette.
L'épaisseur d'une couche est au minimum de 5 microns,
ainsi, certains détails peuvent échapper à l'observateur.
L'ensemble de ces systèmes ont une limite: la résolution qui est limité par:
• la longueur d'onde de la lumière
• du système optique
• de l'indice de réfraction du milieu entre la préparation et l'objectif (Note: les Objectifs à
Immersion sont baignés dans l'huile et permettent un agrandissement x100)
• le cône de lumière entre l'objet et la lentille (donné par la moitié de l'angle, soit ~70°)
La résolution maximale théorique est de 0,2 microns, or les organites ont une taille inférieure à 0,2
microns.
PCEM1 - Biologie Cellulaire  4/10 www.ProteinesPlus.frCours 01 - Les méthodes d'observation en Biologie Cellulaire
II.  La microscopie Electronique (ME)
Elle est similaire au microscope optique, sauf qu'elle utilise des Electrons et les lentilles sont
électromagnétiques. La colonne surmontant l'installation  est occupée par une cathode qui enverra
les electrons, un système de refroidissement, et un système permettant de faire le vide (car les
électrons ne voyagent pas dans l'air).
Le grossisement est reglé par les tensions appliquées sur les lentilles. Il y aura:
• Une lentille de condensation
• L'échantillon
• Une lentille d'objectif
• Le projectif qui projète l'image sur un écran fluorescent
• En dessous il y aura une plaque qui permet la capture d'image.
Les contraintes sont déterminées par:
• l'épaisseur de l'objet qui doit être encore plus fin que 5 microns
• les électrons font des contrastes et pas des colorations, donc l'image sera en noir et blanc.
1. Comment avoir une coupe ultrafine de 60-100 nm d'épaisseur ?
On peut observer les organites qui doivent être fixé très rapidement, sinon ils seront détruit.
➢ Fixation au Glutaraldéhyde, qui fixe les protéines très rapidement
➢ Post fixation à l'Acide Osmique qui fixe les lipides.
➢ Déshydratation en passant par un solvant
➢ Le bloc doit être très rigide pour pouvoir être coupé finement, il y a donc une inclusion en
résine: Epon ou Araldite semi-liquide à froid.
➢ La résine est chauffé à 60°C environ où elle polymérise
➢ L'échantillon enrobé sera de l'ordre du millimètre cube
➢ On découpe l'échantillon avec un Ultra-microtome plus sensible (avec un pas de 50nm).
Le couteau est fait de diamant et dont le fil fait 3mm.
➢ La coupe est maintenant ultra-fine avec une épaisseur de 100nm.
➢ Les coupes sont regroupées sur des grilles à maillage adapté.
La coupe flotte à la surface d'une cuve d'eau où elle sera récuperée
Avant de couper avec l'ultramicrotome, on vérifie que l'échantillon est interessant en faisant une
coupe semi-fine. La coupe semi-fine aura une épaisseur de 0.5 microns, et pourra être colorée et
observé au Microscope Optique.
2. Comment augmenter la visibilité ?
On peut augmenter le contraste en utilisant les sels de métaux:
• Citrate de Plomb
• Acetate d'Uranyle
Les électrons sont arretés par les métaux et l'image en tiendra compte
a. Coloration négative
Coloration de petits objets isolés et déposés sur une
grille recouverte d'un filtre.
Le produit de contraste vient se mouler autour des
objets, le MeT affichera alors une image en négatif
(en marquant les contours).
PCEM1 - Biologie Cellulaire  5/10 www.ProteinesPlus.frCours 01 - Les méthodes d'observation en Biologie Cellulaire
b. Ombrage métallique
Il met en évidence de petits éléments dans une cellule (ex: molécules protéique de la membrane
cellulaire). Le métal chauffé se dépose sur un coté de la structure.
Une fois déposé, il faudra solidariser la structure en appliquant un filtre transparent. L'échantillon
pourra ensuite être détruit, et on ne gardera que la réplique qu'on passera au MET. On aura alors
une image en contraste avec impression de relief.
L'ombrage métallique est souvent associé aux techniques suivante:
1. La cryofracture
Un échantillon est trempé dans de l'Azote liquide (pour le refroidir), puis cassé à l'aide
d'un couteau. La cassure se fera préférentiellement entre les deux feuillets d'une membrane.
Ainsi les faces internes des deux feuillets de la membrane pourront être examiné. Grâce à
l'ombrage métallique on pourra déterminer la concentration en protéines !
2. Le cryodécapage
On sublime l'eau du cytoplasme et on fait ainsi apparaître une partie du feuillet externe
de la membrane.
Cette technique est utilisé pour faire apparaître le Cytosquelette.
Le pouvoir de résolution du MET est dépendant de la longueur d'onde de l'electron.
Résolution maximale théorique : 0.1 nanomètre.
Grossissement: 3 000x (une partie de la cellule) à 100 000x (focalisation sur une structure précise,
dont les membranes).
PCEM1 - Biologie Cellulaire  6/10 www.ProteinesPlus.frCours 01 - Les méthodes d'observation en Biologie Cellulaire
III.  La microscopie Electronique à Balayage(MEB)
Destiné à l'étude des surface cellulaire, il permet de voir la forme des objets. Son
principe de base est similaire au microscope à transmission.
Source d'electron: cathode, série de lentilles (voir disposition précedente)
Les cellules entières seront fixées puis métallisées (afin de maintenir la forme de la cellule), et le
tout sera balayé par un faisceau d'electron.
Lors du balayage, il y aura une réflection des électrons, qui seront detecté par un detecteur à
scintillation et transformation en impulsion electrique par un photomultiplicateur. Ces impulsions
electrique seront transformé.
L'image affiché sera en relief.
Ce MEB ne permet que de voir des surfaces et non la structure interne des cellules.
IV.  Que peut-on observer
➢ Une observation générale
 Coloration signalétique par Hematoxyline-eosine.
 Etudes de cellules vivantes, utile pour les mitoses, avec le Microscope à contaste de
phase.
 Les organites intracellulaires, le MET est requis.
 Observer les différenciations des surfaces: le MEB.
➢ Localisation moléculaire
 Histochimie: permet de mettre en évidence dans les cellules des constituant chimique
spécifique (Glucides, acides nucléiques, lipides....) la réaction histochimique la plus
connue est la PAS (Acide Periodique de Schiff).
Dans cette réaction, on oxyde les glycol par l'acide Periodique transformé alors en
Aldéhyde, puis on met en évidence les aldéhydes par le réactif de Schiff.
La coloration est Rouge Pourpre.
 Histoenzymologie: permet de travailler en MO et ME. Detecte dans une cellule une
enzyme spécifique par la formation d'un produit à partir d'un substrat que l'on ajoute à
la préparation.
Au MO, le produit devra être coloré
ex: mise en evidence de la Peroxydase par le DAB (di amino benzidine)
Au ME: localisation de phosphatase acide dans les lysosomes, actif à un pH=5.
Précipité de phosphate de plomb visible au ME
Dans la plupart des cas il faut des fixations légères, donc tissus frais et qui a maintenu
l'activité enzymatique.
PCEM1 - Biologie Cellulaire  7/10 www.ProteinesPlus.frCours 01 - Les méthodes d'observation en Biologie Cellulaire
 Immunocytochimie / Immunohistochimie: permet de detecter des
molécules/protéines/glycoprotéines in situ en utilisant la reconnaissance spécifique
entre un anticorp et un antigène.
Les anticorps (ou immunoglobuline) sont produit par les plasmocytes, qui sont le stade
de différenciation terminale des lymphocytes B.
Ces immunoglobulines sont de 5 variétés IgG IgA IgM IgE. Seul les IgG seront utilisées
Chaque Ig reconnaît un Epitope sur l'Ag ou site antigènique, formé par quelques acides
aminés. Une protéine aura donc de nombreux site antigènique.
Les anticorps peuvent être:
• Polyclonaux: ceux utilisés au départ, produit dans le cas d'une infection.
• On injecte à un animal (lapin) la protéine contre laquelle on veut produire des
anticorps. Cette protéine aura plusieurs sites antigèniques.
• L'animal développe plusieurs clones de LymphocytesB, chaque clone
reconnaissant un site antigènique différent.
• On prélève ensuite le sang.
• On cherche l'Ac spécifique par réaction: Ag-Ac.
• On prend la protéine et la fixe sur des billes placées dans une colonne de
purification
• On fait couler le sérum de l'animal sur ces billes
• Les Ac non spécifique tomberont, alors que les Ac spécifiques seront
retenus
• Il suffira de détacher les Ac pour avoir le produit purifié
C'est la manière la plus rapide
• Monoclonaux: Lorsqu'on utilise un Ac monoclonal, on aura une seule variété d'Ac,
provenant d'un seul clone.
• On injecte à l'animal (la souris) la protéine, l'animal développera des clones
dirigés contre les épitopes.
• On prélève les LymphocytesB (de la rate généralement) qu'on met en culture.
Cependant les lymphocytes ne se multiplient pas.
• Il faut les hybrider avec des cellules à capacité de multiplication infinie (dérivée
de tumeur/myelome). On obtient des lymphocytes qui vont être détruit, d'autre
seront hybrides, et d'autre uniquement tumorale, ces dernières devront être
eliminé via un milieu dans lequels ils ne pourront pas proliferer.
• Les cellules obtenues pourront créer des anticorps spécifique et proliferer.
• Il faut ensuite tester differents hybrides: on les repiquent individuellement et
on teste leur réactivité.
• On aura alors production de manière infinie du même anticorps.
On les utilise pour purifier des cellules (tri cellulaire), pour purifier des protéines (avec
le système de billes), expérimentation pour neutraliser les protéines in vivo, pour voir
l'effet des protéines sur certains mécanismes.
On les utilise aussi en thérapeutique, les Ac seront dirigé contre des recepteurs
membranaires (recepteurs aux facteurs de croissances) qui sont présent sur des
cellules cancereuses.
La detection in situ d'un Ag localisé dans une cellule est rendue possible grâce à la
réaction spécifique Ag-Ac. Il faut donc avoir une préparation (coupe en paraffine, coupe
au cryostat, coupes flottantes obtenues à partir d'un tissu fixé mais non enrobé par de
la paraffine).
Si on fait une congélation il y aura apparition de cristaux qui vont détruire la cellule, on
doit d'abord Cryoproteger en utilisant une solution élevée de Sucrose.
Le  Vibratome permet de faire des coupes sans congélations, la lame de rasoir
vibrante avancant dans le tissu.
Les coupes seront receuillies dans un milieu qui permettra de faire la réaction
cytochimique.
PCEM1 - Biologie Cellulaire  8/10 www.ProteinesPlus.frCours 01 - Les méthodes d'observation en Biologie Cellulaire
On doit utiliser des marqueurs visibles: Fluorochrome, Enzyme (peroxydase), DAB
(coloré ET dense aux electrons), Or colloïdale dense aux électrons à diamètre variable
allant de 1-20 nm qu'on peut encore amplifier la réaction avec des sels d'argent.
La réaction pourra se faire de 2 manières:
• Méthode directe: L'Ac spécifique ou primaire, va directement être couplé avec le
marqueur. Signal visible que lorsqu'on a une quantité importante d'Ag dans la
cellule.
Cette méthode est surtout utilisé en diagnostic, si un patient a un dépôt d'Ac dans
un endroit donné, et on utilisera des Ac animal dirigé vers l'Ig humaine
• Méthode indirecte par amplification de signal.
• Utilisation d'Ac secondaire marqué, dirigé contre le premier Ac fixé à l'Ag.
• Utilisation du système Streptavidine – Biotine. La streptavidine est une
glycoproteine qui pourra fixer 4 fois une petite vitamine: la biotine.
• L'Ac primaire spécifique sera monté d'un Ac secondaire portant de la biotine qui
cherchera à s'attacher avec de la Streptavidine (marquée).
• Contrainte: l'Ag doit être préservé et il faut travailler à des concentrations
adéquat de telle sorte que l'on ait un rapport du signal spécifique sur le bruit de
fond (réaction aspécifique) faible. Il faut aussi éviter des faux positif:
reconnaissance de molécules non-interessante.
 Detections des acides nucléiques: Hybridation in situ,  permettant de détecter des
séquences d'ADN ou d'ARN messager par la complémentarité des acides nucléiques.
 Autoradiographie: utilisant des radio-isotopes (Tricium par ex). Ces particules vont
impressionner un film photographique placé au dessus de l'échantillon qu'on va
observer. L'échantillon devra être fait dans le noir (vu le developpement photo). A
chaque endroit où se trouve le radio-isotope, il y aura une image latente.
Cette technique est utilisé pour étudier la liaison entre une molécule et son recepteur:
on injecte la protéine/molécule marquée avec du radio-isotope, puis on attend que la
liaison se fasse entre la protéines et son recepteur, puis on prélève, on coupe et on
observe où s'est fixé la protéine, qui révèlera la position des recepteurs. Très utilisé
dans l'hybridation in situ  et dans l'étude de la prolifération cellulaire.
 Etude de la prolifération cellulaire: on injecte à un animal de la Thymidine Triciée
qui va s'incorporer dans l'ADN (dans les phases de synthèse de l'ADN et donc toute les
cellules en phase de synthèse vont l'incorporer). On relèvera alors le nombre de noyau
marqué par la Thymidine Triciée.
PCEM1 - Biologie Cellulaire  9/10 www.ProteinesPlus.frCours 01 - Les méthodes d'observation en Biologie Cellulaire
➢ Techniques de séparation et de purification concernant les cellules entière ou alors,
les organites cellulaire:
 Le tri cellulaire: On cherche à obtenir une variété de cellules aussi pure que possible
pour l'étudier.
• On réduit d'abord le tissus en une suspension de cellules, grâce à des enzymes qui
élimine la MeC
• Séparer les cellules si elles sont jointives grâce à des Chélateurs du Calcium, car
celui çi intervient de manière importante dans les liaisons cellulaires.
• Les cellules sont de types variées. Parmis ces cellules on en cherche une seule
variété, il faut purifier cette préparation en utilisant des Ac qui reconnaitront de
manière spécifique des protéines portées uniquement par les cellules qui nous
interesse.
• Fixation des Ac sur un support et de passage de la préparation sur ce
support. Les cellules seront arreté sur les Ac, alors que les cellules en
suspension ne nous interesse pas.
• Cytomètre à flux (Cytomètrie de flux): les Ac portent cette fois çi un
fluorochrome, et seront couplé à leur Ag. La suspension sera passée dans une
colonne qui débouche sur un interstice d'un diamètre d'une cellule.
Les cellules passeront l'une après l'autre devant un detecteur de fluorescence
et l'appareil va pouvoir placer les cellules dans une goutelette chargé
positivement ou négativement en fonction de la detection du fluorochrome. Les
cellules passeront devant un deflecteur qui déviera les goutelettes chargée
dans un sens ou dans l'autre.
Système extrèmement rapide.
➢ Observation des organites:
 Il faut fractionner les structures intracellulaires:
• Destruction des membranes cytoplasmique par broyage grâce à un piston qui
laminera le long de la paroi, on travaille généralement dans la glace pour préserver
les petites structures
• Eclatement des cellules dans un milieu hypotonique: Appel d'eau dans la cellule
qui amène à l'éclatement, c'est un choc Osomotique
• Utilisation d'Ultrason
 L'homogénat obtenu devra maintenant être fractionné par Ultra centrifugation dite
Différentielle ou on augmente la vitesse et le temps.

L'A.R.N. (Acide ribonucléique)


Les différents types d'A.R.N. 

Il existe plusieurs types d' A.R.N. :
- l' A.R.N. messager (A.R.N.m)  qui est une "copie" d'un gène. Cette copie se fait par un processus nommé transcription.
- L'A.R.N. de transfert. (A.R.N.t ) dont le rôle est de transporter les acides aminés de manière spécifique jusqu'aux ribosomes où se déroulent la traduction de l'A.R.N.m en protéine.
Les ribosomes ainsi que les mitochondries contiennent aussi de l'A.R.N. 
Il existe aussi de l'A.R.N interférent.

Structure des A.R.N.
Ils sont comme l'ADN constitué d' une succession de nucléotides. ( base + sucre + groupement phosphate)
Dans ceux -ci  le sucre est du ribose à la place du désoxyribose  et  au niveau des bases la thymine ( T ) est remplacée par l' uracile ( U ) 

A.D.N. Acide désoxyribonucléique Support moléculaire de l'information génétique




adnimag.gif (13777 octets)



Structure de l'A.D.N.
La molécule d'A.D.N. a la forme d'une double hélice dont chacun des brins est aussi une molécule d'A.D.N.
On emploie les termes d' A.D.N. "double brin" pour l'ADN complet (la double hélice) et d'A.D.N. "simple brin" ou chromatide pour chaque brin séparé.
Chacun de ces brins d'ADN  est constitué par un très long "enchaînement" de nucléotides qui sont les "briques élémentaires " de la molécule d' A.D.N.
Les deux brins sont complémentaires (voir ci-dessous) 
doublehelic.gif (19469 octets)

Chez l'être humain le génome contient environ 3 milliards de paires de bases.

Structure des nucléotides
Chaque nucléotide est constitué :
- d'une molécule de "base azotée"(la guanine dans le cas du nucléotide représenté à droite)
- d'un sucre ( désoxyribose)
(Le  groupement sucre + base est appelé nucléoside)
Les nucléotides sont reliés entre eux dans chaque brin par des liaisons phosphodiesters.
gdpstr2.gif (23604 octets)
ci -dessus nucléotide de l' A.R.N. (le sucre est du ribose) 

 Il existe 4 bases azotées différentes dans la molécule d'A.D.N. Elles sont notées de manière simplifiée A, T, G, C  pour Adénine, Thymine Guanine Cytosine

Complémentarité des bases :
Lorsque sur un des brins d'A.D.N. on trouve un A  (adénine) en face sur l'autre brin il y aura toujours la base T (thymine) 
A - T
Ces deux bases sont dites complémentaires
Adénine (A)bases complémentairesThymine (T)

De même si on trouve G, sur un des brins, en face il y aura toujours la base C. (la base complémentaire de A est T (et vice versa) et la base complémentaire de G est C )
G - C
Guanine (G) base complémentaire  Cytosine (C)

Si on note de manière simplifiée un fragment de séquence de deux brins complémentaires on aura des séquence de ce type

brin 1     AGGTCGCATTCTT etc...
brin 2     TCCAGCGTAAGAA etc..
en face d'un A toujours un T en face d'un G toujours un C

Ordre des bases et information génétique
C'est l'ordre de succession des bases contenues dans les gènes qui va constituer l'information utilisée par les cellules pour synthétiser des protéines. (voir la suite du cours de génétique)


enroulement.gif (32447 octets) Les molécules d'A.D.N. ont une  très grande longueur (environ 1m ).  Elles sont enroulées pour pouvoir tenir dans l'espace du noyau cellulaire.
I l existe différents niveaux d'enroulement autour de molécules particulières. Des enzymes interviennent pour enrouler et dérouler l'A.D.N.

Les acides aminés

Les protéines
Les protéines sont les molécules les plus complexes et les plus variées des êtres vivants. Un être humain fabriquerait au total quelque chose comme 100 000 sortes différentes de protéines (un poisson aussi d'ailleurs; les humains ne sont pas tellement plus complexes que les poissons au point de vue chimique). Chaque cellule en fabrique en moyenne 15 000 sortes différentes. Près de 50% du poids sec d'un être vivant est fait de protéines.
Une protéine, c'est un polymère d'acides aminés c'est à dire une grande molécule formée de l'union en chaîne de plus petites, les acides aminés. La plupart des protéines sont formées de l'union de 100 à 200 acides aminés. Si la protéine est un train, l'acide aminé en est le wagon.
 


Les acides aminésLes acides aminés sont formés d'un carbone auquel sont liés:
  • Un groupement amine (NH2)
  • Un groupement acide (COOH)
  • Une portion variable d'un acide aminé à l'autre (indiqué par la lettre R sur la molécule ci-contre; R pourradical).
 

Les glucides et les lipides ne contiennent que les éléments CHO.
Les acides aminés ont aussi de l'azote (N).
Toutes les protéines sont construites à partir de 20 acides aminés différents.
Exemple de quelques acides aminés :
Cinq des vingt acides aminés formant les protéines.Chaque acide aminé diffère des autres par son radical (la portion variable) indiqué ici en orange.
Les 20 acides aminés
Vous trouverez sur ce site les formules des 20 acides aminés. En solution, les acides aminés s'ionisent. Le groupement amine gagne un hydrogène (NH3+) et le groupement acide en perd un (COO-). Notez comment ils sont regroupés en fonction de certaines des propriétés de leurs radicaux. Certains s'ionisent positivement, d'autres, négativement. Certains sont hydrophiles alors que d'autres sont hydrophobes.
Notez aussi que les acides aminés peuvent être identifiés par une abréviation à trois lettres ou à une seule lettre. Le tryptophane, par exemple, peut s'écrireTRP ou W.
Voir aussi :
 


           
L'alanine (ALA)
Groupements chimiques
amine  acide  radical

RECHERCHE
La plupart des produits dits dietsdoivent leur goût sucré à l'aspartame, un édulcorant mieux connu sous la marque de commerce NutraSweet(NutraSuc, Egal). L'aspartame a un goût 180 à 200 fois plus sucré que le saccharose.
Quelle est la composition chimique de l'aspartame? La compagnie qui le produit a-t-elle raison d'affirmer que c'est un produit naturel?
La liaison peptidiqueLes acides aminés peuvent se lier les uns aux autres par une liaison peptidique. La liaison peptidique se fait entre le groupement acide (COOH)d'un acide aminé et le groupement amine (NH2) de l'autre. Au cours de la réaction, une molécule d'eau est éliminée. Il s'agit donc encore une fois d'uneréaction de condensation.
  
L'union de plusieurs acides aminés forme un polypeptide. Les protéines sont donc des polypeptides.
N.B. On utilise généralement le terme peptide pour désigner les plus petits polypeptides (moins de 50 acides aminés) et protéines pour les plus gros. Cet usage tend cependant à disparaître. Le terme protéine est souvent utilisé même pour de courts polypeptides.

Un court peptide de quatre acides aminés : LYS-ALA-ILE-THR
Si on sélectionne la représentation squelette, le peptide s'affiche alors sous la forme d'un simple trait reliant les carbones alpha de chaque acide aminé (le carbone alpha, c'est le carbone relié au radical de l'acide aminé).
Voir aussi : Le facteur de croissance de l'épiderme (c'est une protéine de 45 acides aminés).
La plupart des protéines comportent entre 100 et 200 acides aminés. On connaît cependant de petits peptides de moins de 10 acides aminés et des protéines géantes en comportant plus de 600.
Exemple : le lysozymeLYS VAL PHE GLU ARG CYS GLU LEU ALA ARG THR LEU LYS ARG LEU GLY MET ASP GLY TYR ARG GLY ILE SER LEU ALA ASN TRP MET CYS LEU ALA LYS TRP GLU SER GLY TYR ASN THR ARG ALA THR ASN TYR ASN ALA GLY ASP ARG SER THR ASP TYR GLY ILE PHE GLN ILE ASN SER ARG TYR TRP CYS ASN ASP GLY LYS THR PRO GLY ALA VAL ASN ALA CYS HIS LEU SER CYS SER ALA LEU LEU GLN ASP ASN ILE ALA ASP ALA VAL ALA CYS ALA LYS ARG VAL VAL ARG ASP PRO GLN GLY ILE ARG ALA TRP VAL ALA TRP ARG ASN ARG CYS GLN ASN ARG ASP VAL ARG GLN TYR VAL GLN GLY CYS GLY VAL
Le lysozyme est une protéine formée de l'assemblage, dans un ordre bien précis, de 130 acides aminés. Chacun des mots de trois lettres de cette liste représente un acide aminé. On retrouve du lysozyme dans le sang, les larmes et les sécrétions des voies respiratoires. Cette protéine a des propriétés antiseptiques, elle contribue à défendre l'organisme contre les bactéries. Voir Lysozyme.
Comprenez-vous maintenant pourquoi les protéines sont des molécules si variées? Avec 20 acides aminés différents, on peut former un nombre astronomique de protéines différentes.
Si on assemble au hasard 130 acides aminés pigés un à un dans un lot de 20 différents, on n'a qu'une chance sur 20130 d'obtenir du lysozyme.
 

Combien de peptides différents de quatre acides aminés pourrait-on synthétiser avec ces quatre acides aminés?
D'après vous, la moléculeLys-Ala-Ile-Thr est-elle identique à Thr-Ile-Ala-Lys ?










20130, ça fait 10 à la combien ?
Si vous avez installé la fenêtre Google, tapez dans cette fenêtre20^130